Questions fréquentes sur le cancer de la vessie

Malheureusement, il n'existe aucun signe avant-coureur clair permettant de détecter un cancer de la vessie. Les symptômes ou anomalies constatés peuvent être liés à différentes maladies. Il est donc d'autant plus important de consulter rapidement votre médecin traitant ou un urologue en cas de symptômes afin d'exclure un cancer.

Les signes suivants doivent faire l'objet d'un contrôle médical:

• Présence de sang dans les urines, qui se manifeste par une coloration rougeâtre à brune
• Infection urinaire fréquente
• Besoin d'uriner fréquemment, mais en petites quantités
• Troubles de la miction, par exemple sous forme de miction difficile ou goutte à goutte, parfois accompagnée de douleurs
• Douleurs dans le bas-ventre ou dans la région des reins

Sous Cancer de la vessie - Symptômes, les signes et symptômes du cancer de la vessie sont décrits plus en détail.

Le tabagisme est considéré comme le principal facteur de risque. Les personnes qui fument ont au moins trois fois plus de risques de développer un cancer de la vessie que les non-fumeurs: environ la moitié des cancers de la vessie sont dus au tabagisme. La raison en est que la fumée de cigarette contient de nombreuses substances cancérigènes. Lorsque l'on fume, ces substances pénètrent dans le sang et sont filtrées par les reins. Elles parviennent ensuite dans la vessie avec l'urine et endommagent l'organe jusqu'à ce qu'elles soient éliminées avec l'urine. Plus vous fumez et plus vous fumez longtemps, plus le risque est élevé.

Arrêter de fumer réduit votre risque, non seulement de développer un cancer de la vessie, mais aussi de nombreuses autres maladies. Il est toujours utile d'arrêter de fumer.

Il existe d'autres facteurs de risque de cancer de la vessie, tels que certaines substances chimiques, certains médicaments, des infections chroniques de la muqueuse vésicale ou une prédisposition héréditaire.

Vous trouverez de plus amples informations sous Cancer de la vessie – Causes et facteurs de risque.

La nécessité d'une opération dépend notamment de la taille de la tumeur, de son extension dans la paroi musculaire de la vessie ou de sa propagation à des organes voisins. 

Pour les petites tumeurs, une résection transurétrale (TUR) peut suffire. Il s'agit d'une intervention qui consiste à prélever des échantillons de tissu plus importants, voire des tumeurs entières. Pour cela, la tumeur ne doit pas être à un stade trop avancé. Cela signifie qu'elle doit être entièrement confinée à la muqueuse de la vessie et ne pas avoir envahi les couches sous-jacentes de la paroi vésicale.

Selon la localisation et la taille de la tumeur, mais aussi en fonction de l'âge et de l'état général de la personne concernée, il peut également être nécessaire de retirer tout ou partie de la vessie.  

Après une ablation de la vessie (cystectomie), il existe différentes possibilités pour remplacer la fonction de la vessie. 

Vous trouverez de plus amples informations sur les opérations possibles en cas de cancer de la vessie sous Cancer de la vessie – Traitement.

Il existe différentes options thérapeutiques pour traiter le cancer de la vessie.

Dans le cas d'une petite tumeur, les traitements suivants peuvent par exemple être utilisés:

• Résection transurétrale (TUR)
• Chimiothérapie locale après une TUR
• Immunothérapie locale après une TUR

Pour les tumeurs à un stade avancé, les traitements suivants sont disponibles:

• Ablation de la vessie (cystectomie)
• Radiothérapie conservatrice ou radiochimiothérapie
• Chimiothérapie 
• Thérapie immuno-oncologique
• Conjugués anticorps-médicament

Le choix du traitement dépend de nombreux facteurs différents qui doivent être soigneusement pris en compte. Il est également possible de combiner plusieurs traitements ou de les appliquer successivement. 

Les différentes options thérapeutiques sont décrites plus en détail dans la rubrique Cancer de la vessie – Traitement.

Tous les traitements contre le cancer peuvent entraîner des effets secondaires. Leur apparition et leur intensité varient toutefois d'un(e) patient(e) à l'autre. Il est important que vous sachiez à quoi vous devez faire attention.

De nombreux effets secondaires peuvent être atténués. Souvent, vous recevez des médicaments avant le traitement pour prévenir les symptômes.

• Demandez à votre médecin quels sont les effets secondaires possibles de votre traitement et demandez des explications sur les points qui ne sont pas clairs.

Il est important que vous soyez attentif aux effets indésirables possibles. Informez immédiatement votre médecin si vous remarquez des signes ou si vous ressentez des symptômes.

Les frais de traitement du cancer de la vessie sont pris en charge par l'assurance maladie de base obligatoire si un médicament autorisé par Swissmedic et figurant sur la liste des spécialités de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour cette indication est utilisé. Votre médecin doit vous informer précisément à ce sujet.

Prise en charge des coûts dans le cadre d'études cliniques*

Même si vous êtes traité dans le cadre d'une étude clinique, les coûts des substances autorisées sont couverts. Si des médicaments ou des procédures qui ne sont pas encore autorisés sont utilisés, ou si des examens supplémentaires (tels que des tests génétiques) sont nécessaires, ces coûts sont généralement financés par des fonds de recherche et ne vous sont pas facturés.

Consultations supplémentaires ou soins de longue durée

En cas de consultations ou de thérapies supplémentaires non médicales et de soins de longue durée nécessaires, vous devez vérifier avant le début du traitement si les coûts sont couverts par l'assurance de base ou par des assurances complémentaires.

Hospitalisation

L'assurance de base prend en charge les frais d'hospitalisation. Notez toutefois que le libre choix de l'hôpital dans toute la Suisse n'est possible qu'avec une assurance complémentaire. Pour plus d'informations, veuillez vous adresser à votre médecin ou à votre assurance maladie.

Médicaments

L'assurance maladie prend en charge les frais des médicaments prescrits par votre médecin et figurant sur la liste des spécialités de l'OFSP. Si un médicament n'est pas pris en charge, votre médecin peut déposer une demande de prise en charge des frais.

Soins à domicile ou en maison de retraite

L'assurance maladie participe aux frais des prestations de soins prescrites par un médecin, telles que les injections ou le soin des plaies. Vous devez vous-même prendre en charge une partie des frais, qui est fixée par contrat. Les frais restants sont pris en charge par votre commune de résidence. Vous pouvez obtenir de plus amples informations auprès de votre commune de résidence, de votre organisation Spitex ou directement dans la maison de retraite.

Informations sur la participation personnelle

Votre participation personnelle équivaut à:

• Franchise: au moins 300 CHF par an, selon la franchise choisie dans votre contrat d'assurance maladie.
• Quote-part: 10 % des autres frais de traitement, avec un maximum de 700 CHF par an.
• Montant hospitalier: 15 CHF par jour d'hospitalisation, en plus de la franchise et de la quote-part.

Si vous n'êtes pas sûr(e) qu'une prestation soit prise en charge par l'assurance maladie, parlez-en à votre médecin ou à votre assurance maladie.

* Une étude clinique permet de déterminer si un nouveau traitement est réellement plus efficace qu'un traitement déjà reconnu.

La Ligue suisse contre le cancer et ses ligues cantonales et régionales offrent des conseils et un accompagnement complets aux personnes touchées et à leurs proches. Elles apportent leur soutien pour les questions d'assurance et de financement et fournissent d'autres offres, telles que des groupes de soutien ou une aide psychologique.

Contactez la Ligue contre le cancer la plus proche de chez vous pour en savoir plus sur les nombreuses offres de soutien.